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Quel objectif poursuivons-nous ?
Notre Association a pour principal objet d’offrir une aide matérielle et un support financier à des maisons d’accueil pour enfants mineurs en difficultés (maisons agréées par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du décret du 18 janvier 2018 portant le code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse).
Qui sommes-nous ?
L’ASBL Fonds Entrepreneurial pour Enfants Défavorisés (en abrégé : l’ASBL FEED) a été constituée le 20 décembre 2016 afin de pérenniser une action qu’avait initiée le cabinet d’audit et de consultance PwC en 2012 dans le cadre de son programme « Corporate Social Responsibility ».
FEED a toujours pu compter sur le soutien inconditionnel de nombreux entrepreneurs. La composition de son Conseil d’administration en témoigne à souhait. On y retrouve des personnalités bien connues du monde économique wallon : Pascale Delcomminette (la Présidente de notre Conseil d’administration), Isabelle Rasmont (notre Administratrice déléguée), Bernard Hullaert (représentant le Groupe Partena), Pierre Crevits, Diégo Aquilina, Jean Fossion, Yves Prete, Jean-François Mouchet et Louis Smal.
Les maisons d’accueil que nous soutenons
Aujourd’hui, les maisons d’accueil que nous soutenons sont au nombre de quatre :
- L’Accueil à Gosselies
- Le Cartel à Comblain-au-Pont
- Le Foyer de Burnot à Profondeville
- Le Domaine des Enfants Les Cailloux à Uccle
Ces quatre maisons d’accueil hébergent 85 enfants de 0 à 18 ans.
L’interview de notre Administratrice déléguée, Isabelle Rasmont
La société m’a beaucoup donné et il me semble naturel de vouloir lui rendre une partie de ce qu’elle m’a offert. Ce sentiment de gratitude se double d’une profonde tristesse face à la situation des enfants placés. Ces enfants vivent souvent dans une grande précarité affective et matérielle et je considère qu’il est de mon devoir de ne pas les laisser pour compte. Ils souffrent en silence et cette souffrance est inacceptable.
En tant que mère de trois enfants, je suis particulièrement sensible à ces réalités. L'idée que certains enfants grandissent sans cadre stable, sans affection suffisante ni perspectives d’avenir m’est insupportable.
A travers le Fonds Entrepreneurial pour Enfants Défavorisés, mon objectif est de soutenir concrètement les maisons d’accueil qui œuvrent sur le terrain avec dévouement. Avec mes collègues Administrateurs, je souhaite leur donner les moyens de proposer un environnement plus sain, plus chaleureux et plus stimulant aux enfants dont elles s’occupent.
Mon engagement est guidé par une volonté simple mais forte : offrir aux enfants une chance de vivre une enfance digne et de construire un avenir où ils pourront s’épanouir pleinement. Ils méritent toute notre attention, notre respect et notre soutien.
Et puis, mes collègues Administrateurs sont de belles personnes et de grande qualité. Des gens bien.
Le secteur de l’Aide à la Jeunesse est confronté à des défis considérables. Celui-ci est sous-financé et manque cruellement de moyens humains et financiers. Il doit très souvent faire appel au bénévolat mais aussi à la bienveillance et à la générosité de la population et des entreprises. Les atteintes psychologiques, le manque de familles d’accueil et de parrainage, la formation, l’accès au travail, à la culture, aux loisirs sont les principales vicissitudes auxquelles les foyers d’accueil sont confrontés. Personnellement, ce qui me désole le plus est la situation des jeunes de dix-huit ans qui doivent quitter les structures qui les ont hébergés durant leur jeunesse et qui, du jour au lendemain, se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes, sans famille, sans diplôme, sans emploi, sans ressources financières, … Pensez-vous que ces jeunes sont prêts à affronter les dures réalités de la vie ? La réponse est bien évidemment négative ! Nous ne pouvons rester insensibles à cette situation insensée. Nous devons réagir et leur apporter notre soutien.
Comme je l’ai souligné dans le cadre de votre question précédente, nous ne pouvons les laisser pour compte. Ils font partie de notre avenir, au même titre que nos propres enfants. L’ambition de notre Conseil d’administration est d’associer le monde de l’entreprise à une démarche progressiste. Un concept « une entreprise – un enfant » est actuellement à l’étude au sein de notre Conseil et pourrait être développé dans les mois à venir. Ce concept consistera à placer les enfants sous l’aile protectrice des entreprises qui le souhaiteront. Ces dernières veilleront, par l’intermédiaire d’une personne qu’elles désigneront en interne et en parfaite harmonie avec les responsables des institutions d’accueil, à aider l’enfant à découvrir progressivement le monde du travail, de l’entrepreneuriat, à le soutenir, à le motiver sur le plan scolaire, à lui permettre de participer à des événements culturels, sportifs ou ludiques, à lui donner l’occasion de gagner un peu d’argent durant les vacances scolaires ou, tout simplement, à le distraire ou à le « sortir » de temps à autre de son quotidien. Ce concept pourra également s’avérer très, très utile lorsque l’enfant quittera son foyer d’accueil, à dix-huit ans ou dès son entrée en autonomie, possible à partir de seize ans. Il aura alors besoin de soutien, de réconfort et de coaching de la part des adultes qu’il aura côtoyés durant sa jeunesse et en qui il aura confiance. J’ai trois enfants à la maison et vous affirme, qu’aujourd’hui, un jeune de dix-huit ans ne peut vivre sereinement, sans l’aide d’une personne aimante ou à tout le moins attentionnée.
Ce qui m’attriste par ailleurs est le taux très faible du niveau de réussite scolaire des enfants placés en institution. Les décrochages sont fréquents. Dans certains cas, la formation en alternance pourrait éventuellement constituer une solution crédible à ce triste constat. Plusieurs entreprises-partenaires se sont déjà manifestées et se disent prêtes à nous apporter leur soutien à cet égard.
Oui, bien sûr ! Le travail est une valeur essentielle pour tout un chacun et particulièrement pour les jeunes que nous soutenons et qui ne peuvent pas toujours compter sur des parents attentionnés et bienveillants. Pour ces jeunes, le travail doit notamment être source d’inspiration, de découvertes, de passions. Il doit notamment leur permettre de se découvrir, de s’affirmer. L’un des objectifs de notre Association est d’intéresser les jeunes au monde du travail en leur organisant des visites d’entreprises, en leur permettant de réaliser des stages, de travailler pendant les vacances scolaires, etc.
Honnêtement, nous n’avons pas à convaincre. Notre action est suffisamment fédératrice. La noblesse de la cause que nous défendons suffit à les persuader. Les entreprises qui nous soutiennent l’estiment juste et cohérente. Ces entreprises démontrent une grande envie de s’impliquer et s’investissent avec beaucoup d’entrain et sans a priori. Au fil du temps, nous avons constaté un enthousiasme de plus en plus marqué de leur part.
Et puis, et il s’agit là d’une réflexion très personnelle, les critères Environnementaux, Sociaux
et de Gouvernance qui revêtent déjà une importance indubitable dans l’analyse extra- financière sont appelés, à mon estime, à évoluer avec le temps et à prendre de plus en plus de place dans la vie de l’entreprise.
La formation constitue sans nul doute notre projet de prédilection. Comme je vous l’ai signalé il y a quelques instants, le taux de réussite scolaire des enfants placés en institution est extrêmement faible. Les déficiences scolaires sont importantes et, dans la majorité des cas, ne peuvent être palliées par les éducateurs en place, généralement non formés pour ce faire mais aussi parce qu’ils manquent de temps. Les jeunes qui quittent leur institution à leur majorité n’ont généralement pas encore accompli leur cursus scolaire et ne le poursuivent que très rarement, faute d’être suffisamment suivis et « coachés ». La problématique de la formation scolaire des enfants placés est plus que préoccupante. Cette problématique les affecte aussi très durement sur le plan de leur santé mentale. Les jeunes qui quittent leur foyer à dix-sept, voire à dix-huit ans se retrouvent très rapidement démunis, sans formation, sans passion, sans travail, … sans objectifs de vie. Ce qui les amène parfois et malheureusement à avoir recours à l’alcool, à la drogue, … Cette situation, trop souvent ignorée, est choquante et profondément triste.
Nous souhaitons dès lors initier un projet pilote d’une durée de trois, voire cinq ans. La population concernée au sein des deux maisons que nous avons choisies et que nous soutenons depuis 2016, Le Cartel à Comblain-au-Pont et Le Foyer de Burnot à Profondeville, concernera les enfants âgés entre douze et dix-huit ans (minimum). Le projet consistera à solliciter des professeurs actifs ou retraités ou encore des normaliens et ce, en vue de pallier les déficiences scolaires des enfants, de les motiver, de les aider à choisir leur voie et, enfin, de les « coacher ». Le cas échéant, les enfants âgés de plus de dix-huit ans et qui auront quitté leur institution d’accueil pourront continuer à faire appel à leur « sparring partner ». Les matières que nous souhaitons couvrir durant les séances de remédiation sont au nombre de cinq : le français, les mathématiques, le néerlandais et l’anglais, les sciences et, enfin, l’histoire et la géographie. Nous avons ainsi l’intention de faire appel à cinq professeurs ou normaliens par maison.
Au sein des deux maisons, l’un des cinq professeurs se verra confier la planification du travail de remédiation. Il fera rapport aux directions des deux maisons sur une base trimestrielle et coordonnera le travail de soutien avec les directions et les équipes éducatives des écoles fréquentées par les enfants. Les directions des deux maisons feront à leur tour rapport au Conseil d’administration de notre Association au moins une fois l’an. Le modus operandi que nous envisageons vise, avant toute chose, à permettre à chaque enfant de disposer de l’attention et du temps nécessaires de la part de leurs professeurs. L’enfant doit pouvoir bénéficier de toute l’attention qu’il mérite.
Ce projet nous tient particulièrement à cœur et constitue une priorité pour les Membres de notre Conseil d’administration. C’est avec force, conviction et enthousiasme que nous souhaitons le concrétiser sans retard.
Dans la mesure du possible, nous souhaiterions associer Monsieur Solaÿman Laqdim, le Délégué général aux droits de l’enfant, à la démarche et à la réflexion qui la sous-tend. Son expérience du terrain et ses conseils avisés ne pourront que nous être bénéfiques. Et puis, l’un de ses rôles n’est-il pas de formuler des recommandations et de rappeler régulièrement aux responsables politiques leurs engagements et leurs obligations en matière de droits des enfants ?
La dépense annuelle que nous avons estimée s’établit à quelque EUR 38.000,00 pour les deux maisons et pour une charge de travail équivalente à 1.200 heures.
Les projets sont multiples. Les idées ne manquent pas. Nous souhaitons intensifier notre action et servir la cause de maisons d’accueil additionnelles. Nous en soutenons quatre pour l’instant. Notre objectif est d’accroître ce nombre à raison d’une maison tous les deux ou trois ans.
La question des familles d’accueil et de parrainage, qui font cruellement défaut dans la plupart des institutions, pose également problème. Nous voudrions l’aborder en sensibilisant nos contacts personnels et autres relations d’affaires. Nous n’oublions pas non plus ces jeunes de dix-huit ans qui doivent quitter leur foyer d’accueil et qui ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour vivre en autonomie.
Au risque de me répéter, nous ne pouvons les laisser pour compte. Nous devons les accompagner et les aider à atteindre l’âge adulte dans la plus grande sérénité possible.
Last but not least, nous voudrions accroître notre réseau en sensibilisant un plus grand nombre d’entreprises. Pour ce faire, nous utilisons d’ores et déjà les réseaux sociaux, tels que LinkedIn et Facebook, mais souhaitons faire davantage appel aux médias. Et si, par ailleurs, nos entreprises-partenaires pouvaient nous aider à promouvoir notre action en leur sein, en sensibilisant leur personnel et en y organisant, par exemple, l’une ou l’autre activité lucrative, ce serait formidable !
Les projets que nous finançons répondent aux quatre objectifs suivants : (1) l’amélioration de l’environnement immédiat des enfants, (2) l’autonomisation et la préparation à la vie active, (3) l’amélioration des loisirs et l’accès à la culture et (4) l’aide à la formation.
Et puis, il y a les fêtes de Saint-Nicolas, de Noël et de Pâques. Pour la petite anecdote, en 2019, nous avons offert un vélo flambant neuf à trente-cinq enfants. Nous leur avons par ailleurs permis de passer une très belle semaine de vacances dans un grand gite sur la côte bretonne.
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